Dưới đây là các bài dịch của Cao Việt Dũng. Tuy nhiên, Thi Viện hiện chưa có thông tin tiểu sử về dịch giả này. Nếu bạn có thông tin, xin cung cấp với chúng tôi tại đây.

 

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Nơi ánh sáng (Vi Thuỳ Linh): Bản dịch của Cao Việt Dũng

Le code secret de la lumière

Comme le mois d’Octobre, nerveux, n’arrive pas à cacher ses larmes, les ténèbres s’approchent, un peu plus tôt que la saison d’amour
Je recommence mon état sauvage et à porter en moi l’embryon pour t’attendre
Car ma vie doit être reliée à Toi
Accablée par la douleur d’être isolée
La ville allume la lumière sans visage
Effarée, elle allume la lumière sans visage
Jusqu’à quand finira-t-il le jour de ton absence ?
Revenue à elle, la terre continue son cycle de vie et de mort
Nous avons perdu des millénaires à cause de l’arrivée inconvéniente de notre naissance
Nous avons passé les 27 escaliers de l’échelle de la vie, nous nous sommes trouvés sans jamais perdre confiance
Et Toi, le seul homme dont j’aime la manière d’aimer
Grâce à Toi, je deviens ce que je suis
L’existence traverse les secrets du corps masculin, les mystères du corps féminin
Chaque pavé, chaque tronc le long des rues affables, solitaire même en temps d’embouteillages
Sont différents chaque jour la face des lacs, le soleil et les visages
Palimpsestes des visages humains
Visages flous, noms aussi flous
Qui forment notre visage aujourd’hui
L’ombre des morts
Continue à vivre à travers nos corps
L’homme est las des soupirs et des brefs moments de somnolence
Je tombe
         le long des
                 hoquets sans lieu
Ta direction, pleine de soleil mais loin de moi
La voiture jaune t’emmène
Reste moi seule, la saison jaune et le vent
Les cauchemars, complices des hommes-monstres, me guettent
Je t’en prie, stoppe la tempête
Je T’ai cherché pendant des années – Toi, le berger protecteur de la vertu
Qui a commis des erreurs, des crimes, désespéré pendant de longues saisons
Le code 4041980, pour le rêve providentiel
Je veux que tu m’assimiles à ton destin
Je sens la palpitation des six milliards d’hommes
Quand Tu entres en moi
Tu m’incorpores dans ton sang
Ton nom, je m’y pends comme mon sort pendu sur la croix éternelle
Avec mes larmes blanchies cristallisées, j’embellis le monde
Les photos sans dimension, tendues par Toi, deviennent quatre directions infinies
Tu abaisses le ciel Tu soulèves la terre
Ta fervente jeunesse explose
Sur Ton dos, nagent mes beaux orteils
Mes lèvres traversent la nuit tendre en rampant
Mes jambes allongées, travées du pont, je relie frontières, montagnes, vagues de la mer
Lorsque Tu es sur moi
Pour concevoir le rêve
Mon rêve d’être Mère se réalise
Ceux que je n’ai pas encore vus, ceux qui ne viennent pas encore
Même les vestiges fermentés
Incapables de me détourner de mon unique chemin
Qui T’accompagne et qui reste avec Toi après la mort
Le chemin d’amour, l’amour conjugal qui ne tarit pas
Le chemin oscillant dans une ivresse perpétuelle
Avec Toi seul, je peux dormir en sérénité, protégée par des murs couverts d’herbes
Avec Toi seul, j’attends la naissance de notre enfant, Prunelle
Ensemble, nous perỗons la poche pour que les larmes de notre Pays accumulées pendant deux mille ans tombent
C’est Toi qui a créé l’éternité !
Les mélancolies de toute sorte vont et viennent sans cesse
Elles, pourtant, même si appuyées par l’ombre et la mort, ne peuvent pas me saisir
Car je sais comment m’ancrer dans Ton amour
Car Tu m’enveloppes dans la tiédeur de ta lumière
Ton amour donne au monde une nouvelle chiquenaude !

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Đồng tử (Vi Thuỳ Linh): Bản dịch của Cao Việt Dũng

Prunelle

Lors de la chute du ciel des étoiles
Tout ce que je vois c’est ton vol dans les étincelles d’émeraude
Les fissures de la terre, guidées par les lignes de ma main lasse
Tout t’attend, Prunelle
Les créatures, ayant la soif de vivre, menacées de disparaître par la main des hommes
(Les hommes s’offrent tragédies et mort)
Le temps pendu à la couleur des cheveux
Je pars chercher le territoire du Bonheur
Mon fils ! Tu m’as donné la source de vie
Pour que je puisse garder le silence
Travailler comme deux, trois autres
Pour que je puisse vivre comme toutes autres femmes
Au moment où les sueurs de ton père tombent sur ma poitrine
De la vielle terre poussent des fleurs vierges
Seule, je vis de l’image d’une vie ensemble, avec ton Père et toi
Ta chair fraîche entame l’ascension du parfum de l’atmosphère
La mer élargie, les forêts reboisées, le bleu du ciel raccommodé
Des fleurs multiples débarquent sur notre Pays, on fleurit grâce aux cheveux des Prunelles
Allongée, une nuit de Mai, j’attends le soleil
Des larmes sourirent dans mon coeur
Sur le point d’exploser par le rythme de la vie
La maison mouillée de lune où se perpétuent les sons d’une harpe
Notre enfant chéri à nous !
Dis-moi : “Ne pleure pas !”
Abattus par la chaleur suffocante du soleil
Tout oiseau peut toujours se rétablir pour accompagner tes premières paroles par son chant
De jeunes étoiles les épaules levées, entrent dans le doux avenir
Les bras de ton père nous soutienent
Notre vie est encore plus belle que les rêves du paradis
Rien ne peut nous séparer, rien ne peut nous menacer
Des terres arides poussent des bourgeons
Nous regardons à travers toi – Prunelle
La sérénité atteinte
Nous vivons dans notre amour fervent

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Thư gửi cha (Vi Thuỳ Linh): Bản dịch của Cao Việt Dũng

Lettre à mon père

Echappant à tes bras sévères
Je m’en vais le long du pays, les sept semaines acharnées
Au-dessus de la Terre désaxée j’expands les nuages pour que tu marches à mes côtés
Me regardant dans le miroir, je Te vois, image alourdie du karma
La confiance perdue le long des routes où grouillent des visages humains
Arbres et hommes plantés, comme des troncs sombres après la pluie, se regardent
La vague lave la rive avec hâte
Les libellules se poursuivent lentement
Avec tenacité la montagne mord les seins du nuage
Dans un verre immense le jour et la nuit s’absorbent
Je suis devenue femme
Je suis femme
Cela est grave
La mélancolie, l’air menaçant, se lève
Je suis incapable de jeter ma dot de solitude et d’exil
Incapable de prier que l’espace au-dessus ne soit rempli d’étoiles
Les larmes adoucissent les pierres
Et le cor des pieds que le soleil a noirci
Je suis purifiée de tout ténèbre de tout crime
Par la sueur tombée
Par les repas sereins
Par le sourire formé sur mes lèvres en contemplant des enfants
Je souhaite l’enfance je souhaite la vie d’une Mère
Si j’étais revenue à l’âge de treize ans !
Robes colorées, noeuds dentelés, lèvres apprêtées de crème et livres flambant neufs
¤ mes rêves d’enfant sur le porte-bagages de Ton vélo vétuste
S’envolent dans la blancheur de la nostalgie
Je me recroqueville pour que Tu me mettes sur la balançoire du vieux parc
Le chiendent qui garde le rythme débouche sur les rues où chante le vent
Ne sois plus triste
J’ai fait taire les cliquetis de la porte des nuis blanches
J’ai arrêté de refaire mon enfance dans la balançoire
Le soleil serait plus mûr demain
La pluie serait plus pure demain
Je serait fraîche comme une feuille de salade
Commes des gouttes de rosées bien rondes au bout des branches
Mon sourire étincelle quand je me blottis contre Toi
Les sept semaines d’émeraude se bonifient

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