28/03/2024 19:39Thi Viện - Kho tàng thi ca Việt Nam và thế giới

Niềm tiếc thương đầu tiên
Le premier regret

Tác giả: Alphonse de Lamartine - Alphonse-Marie Prat de Lamartine

Nước: Pháp
Đăng bởi hongha83 vào 19/10/2018 14:57

 

Nguyên tác

Sur la plage sonore où la mer de Sorrente
Déroule ses flots bleus aux pieds de l’oranger
Il est, près du sentier, sous la haie odorante,
Une pierre petite, étroite, indifférente
Aux pas distraits de l’étranger!

La giroflée y cache un seul nom sous ses gerbes.
Un nom que nul écho n’a jamais répété!
Quelquefois seulement le passant arrêté,
Lisant l’âge et la date en écartant les herbes,
Et sentant dans ses yeux quelques larmes courir,
Dit: Elle avait seize ans! c’est bien tôt pour mourir!

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées?
Laissons le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Dit: Elle avait seize ans! - Oui, seize ans! et cet âge
N’avait jamais brillé sur un front plus charmant!
Et jamais tout l’éclat de ce brûlant rivage
Ne s’était réfléchi dans un oeil plus aimant!
Moi seul, je la revois, telle que la pensée
Dans l’âme où rien ne meurt, vivante l’a laissée;
Vivante! comme à l’heure où les yeux sur les miens,
Prolongeant sur la mer nos premiers entretiens,
Ses cheveux noirs livrés au vent qui les dénoue,
Et l’ombre de la voile errante sur sa joue,
Elle écoutait le chant du nocturne pêcheur,
De la brise embaumée aspirait la fraîcheur,
Me montrait dans le ciel la lune épanouie
Comme une fleur des nuits dont l’aube est réjouie,
Et l’écume argentée; et me disait: Pourquoi
Tout brille-t-il ainsi dans les airs et dans moi?
Jamais ces champs d’azur semés de tant de flammes,
Jamais ces sables d’or où vont mourir les lames,
Ces monts dont les sommets tremblent au fond des cieux,
Ces golfes couronnés de bois silencieux,
Ces lueurs sur la côte, et ces champs sur les vagues,
N’avaient ému mes sens de voluptés si vagues!
Pourquoi comme ce soir n’ai-je jamais rêvé?
Un astre dans mon coeur s’est-il aussi levé?
Et toi, fils du matin! dis, à ces nuits si belles
Les nuits de ton pays, sans moi, ressemblaient-elles?
Puis regardant sa mère assise auprès de nous
Posait pour s’endormir son front sur ses genoux.

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées?
Laissons le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Que son oeil était pur, et sa lèvre candide!
Que son ciel inondait son âme de clarté!
Le beau lac de Némi qu’aucun souffle ne ride
A moins de transparence et de limpidité!
Dans cette âme, avant elle, on voyait ses pensées,
Ses paupières, jamais sur ses beaux yeux baissées,
Ne voilaient son regard d’innocence rempli,
Nul souci sur son front n’avait laissé son pli;
Tout folâtrait en elle; et ce jeune sourire,
Qui plus tard sur la bouche avec tristesse expire,
Sur sa lèvre entrouverte était toujours flottant,
Comme un pur arc-en-ciel sur un jour éclatant!
Nulle ombre ne voilait ce ravissant visage,
Ce rayon n’avait pas traversé de nuage!
Son pas insouciant, indécis, balancé,
Flottait comme un flot libre où le jour est bercé,
Ou courait pour courir; et sa voix argentine,
Echo limpide et pur de son âme enfantine,
Musique de cette âme où tout semblait chanter,
Egayait jusqu’à l’air qui l’entendait monter!

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées?
Laissez le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Mon image en son coeur se grava la première;
Comme dans l’oeil qui s’ouvre, au matin, la lumière;
Elle ne regarda plus rien après ce jour;
De l’heure qu’elle aima, l’univers fut amour!
Elle me confondait avec sa propre vie,
Voyait tout dans mon âme; et je faisais partie
De ce monde enchanté qui flottait sous ses yeux,
Du bonheur de la terre et de l’espoir des cieux,
Elle ne pensait plus au temps, à la distance,
L’heure seule absorbait toute son existence;
Avant moi cette vie était sans souvenir,
Un soir de ces beaux jours était tout l’avenir!
Elle se confiait à la douce nature
Qui souriait sur nous; à la prière pure
Qu’elle allait, le coeur plein de joie, et non de pleurs,
A l’autel qu’elle aimait répandre avec ses fleurs;
Et sa main m’entraînait aux marches de son temple,
Et, comme un humble enfant, je suivais son exemple,
Et sa voix me disait tout bas: Prie avec moi!
Car je ne comprends pas le ciel même sans toi!

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées?
Laissez le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Voyez, dans son bassin, l’eau d’une source vive
S’arrondir comme un lac sous son étroite rive,
Bleue et claire, à l’abri du vent qui va courir
Et du rayon brûlant qui pourrait la tarir!
Un cygne blanc nageant sur la nappe limpide,
En y plongeant son cou qu’enveloppe la ride,
Orne sans le ternir le liquide miroir,
Et s’y berce au milieu des étoiles du soir;
Mais si, prenant son vol vers des sources nouvelles,
Il bat le flot tremblant de ses humides ailes,
Le ciel s’efface au sein de l’onde qui brunit,
La plume à grands flocons y tombe, et la ternit,
Comme si le vautour, ennemi de sa race,
De sa mort sur les flots avait semé la trace;
Et l’azur éclatant de ce lac enchanté
N’est plus qu’une onde obscure où le sable a monté!
Ainsi, quand je partis, tout trembla dans cette âme;
Le rayon s’éteignit; et sa mourante flamme
Remonta dans le ciel pour n’en plus revenir;
Elle n’attendit pas un second avenir,
Elle ne languit pas de doute en espérance,
Et ne disputa pas sa vie à la souffrance;
Elle but d’un seul trait le vase de douleur,
Dans sa première larme elle noya son coeur!
Et, semblable à l’oiseau, moins pur et moins beau qu’elle,
Qui le soir pour dormir met son cou sous son aile,
Elle s’enveloppa d’un muet désespoir,
Et s’endormit aussi; mais, hélas! loin du soir!

Mais pourquoi m’entraîner vers ces scènes passées?
Laissons le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Elle a dormi quinze ans dans sa couche d’argile,
Et rien ne pleure plus sur son dernier asile;
Et le rapide oubli, second linceul des morts,
A couvert le sentier qui menait vers ces bords;
Nul ne visite plus cette pierre effacée,
Nul n’y songe et n’y prie!... excepté ma pensée,
Quand, remontant le flot de mes jours révolus,
Je demande à mon coeur tous ceux qui n’y sont plus!
Et que, les yeux flottants sur de chères empreintes,
Je pleure dans mon ciel tant d’étoiles éteintes!
Elle fut la première, et sa douce lueur
D’un jour pieux et tendre éclaire encor mon coeur!

Mais pourquoi m’entraîne! vers ces scènes passées?
Laissez le vent gémir et le flot murmurer;
Revenez, revenez, ô mes tristes pensées!
Je veux rêver et non pleurer!

Un arbuste épineux, à la pâle verdure,
Est le seul monument que lui fit la nature;
Battu des vents de mer, du soleil calciné,
Comme un regret funèbre au coeur enraciné,
Il vit dans le rocher sans lui donner d’ombrage;
La poudre du chemin y blanchit son feuillage,
Il rampe près de terre, où ses rameaux penchés
Par la dent des chevreaux sont toujours retranchés;
Une fleur, au printemps, comme un flocon de neige
Y flotte un jour ou deux; mais le vent qui l’assiège
L’effeuille avant qu’elle ait répandu son odeur,
Comme la vie, avant qu’elle ait charmé le coeur!
Un oiseau de tendresse et de mélancolie
S’y pose pour chanter sur le rameau qui plie!
Oh! dis, fleur que la vie a fait sitôt flétrir,
N’est-il pas une terre où tout doit refleurir?...

Remontez, remontez à ces heures passées!
Vos tristes souvenirs m’aident à soupirer!
Allez où va mon âme! Allez, ô mes pensées,
Mon coeur est plein, je veux pleurer!

Bản dịch của Phạm Bạch Lĩnh

Ầm ầm bãi biển Sorrente
Gốc cam sóng vỗ ngát hàng cỏ xanh
Vô tri bia đá xinh xinh
Bên đường dưới bước vô tình khách qua

Khóm hoa che một tên hoa
Thời gian lịm bặt vọng xa tên này
Bộ hành thỉnh thoảng qua đây
Tuổi người đã khuất và ngày quy tiên
Vạch cây đọc chữ bia điền
Cảm thông khoé nắt tần ngần lệ hoen
Buông lời trạnh nỗi ưu phiền
Xuân xanh mười sáu sớm quên sự đời

Nhắc chi cảnh ấy xa vời
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Xuân xanh mười sáu tuổi đầu
Tuổi này ngọc sắc hoa màu cũng thua
Mắt nàng khả ái nên thơ
Ven khơi nắng chiếu đẹp chưa tày bằng
Tôi trông trong trí rõ ràng
Hình dung nàng sống trong lòng khó quên
Như khi sống thật kề bên
Mắt nhìn tận mắt chuyện rền trên khơi
Tóc huyền gió gỡ tung phơi
Chạy trên gò má chơi vơi bóng buồm

Chài đêm tiếng hát véo von
Tai nghe tay chỉ lên vòm trời xanh
Trăng treo đầy đặn chênh vênh
Hoa đêm vằng vặc, bình minh sáng ngời
Gió êm nàng hít hương trời
Nhìn trăng nhìn nước buông lời thơ ngây!
“Nội tâm ngoại cảnh vui thay
Long lanh rạng nét vẻ đầy sáng tươi
Đồng xanh rải rác ánh trời
Cát vàng bãi biển xa vời sóng tan
Núi non cao ngất trời lam
Rừng quanh eo biển cây cành lặng thinh
Ven khơi ánh sáng hữu tình
Gió đưa nhạc sóng tâm thần say sưa
Đêm nay mới thật nên thơ
Có ngôi tinh tú gieo mơ lòng này
Này anh, em hỏi thật đây
Vắng em đêm đẹp như vầy hay không?
Ngả đầu thiêm thiếp giấc nồng
Trán trên gối mẹ, kề trong bà ngồi

Nhắc chi cảnh ấy xa rồi
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Môi thơ mộng. mắt xanh màu
Ánh tròng lóng lánh ngập tròng mắt tôi
Nê-mi hồ lặng gió khơi
Trong veo không gợn, mà coi không bằng
Trên nền băng tuyết hồn nàng
Nàng chưa dệt ý bàng quan đã tường
Làn mi như vẽ dễ thương
Chập chờn nhìn xuống không vương ý tình
Không buồn vầng trán không nhăn
Niềm vui tràn ngập chứa chan lòng người
Nụ cười thường nở trên môi
Miệng xinh sau đó thở hơi cuối cùng
Làn môi in nét cánh cung
Gương tròng mắt sáng chưa vương bụi đời
Gót sen uyển chuyển lả lơi
Lâng lâng sóng biển, chơi vơi nắng trời
Đôi khi lẹ bước chạy chơi
Tâm hồn trong ngọc gieo lời ngọc trong
Nhạc lòng muôn vật hoà đồng
Niềm vui lan rộng tới khung vòm trời

Nhắc chi cảnh ấy xa vời
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Hình tôi trước nhất khắc sâu
Tâm hồn nàng chỉ một màu yêu đương
Từ ngày dạo bản tơ vương
Bao la vũ trụ thu vòng tình yêu
Cuộc đời đôi lứa một chiều
Tấm lòng đã ngỏ trăm điều cũng nên
Cảnh đời đâu khác cảnh tiên
Trần gian hạnh phúc với thiên nguyệt cầu
Thời gian khoảng cách là đâu
Giờ đây mới đáng gởi trao cuộc đời
Tương lai tất cả đây rồi
Chuỗi ngày thơ mộng còn chiều này đây
Gửi thân cho đáng cao dày
Khi nên trời cũng lòng ngay ứng phù
Thong dong nhắm hướng nhà thờ
Mắt vui tia sáng ai ngờ lệ hoen
Kéo tôi lần bậc sân đền
Nàng đem hoa quý dâng lên thánh thần
Tôi như em nhỏ theo chân
Nàng khe khẽ nói: “Cầu thần với em
Ví anh chẳng có bên em
Em nào có hiểu ơn trên của trời”

Nhắc chi cảnh ấy xa vời
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Kìa trong nguồn nước đáy sâu
Đường bờ nho nhỏ quanh bao thành hồ
Trong veo chẳng gợn gió lùa
Cũng không tia nắng để hồ cạn không
Thiên nga trên thảm nước trong
Nhào đầu trong sóng vòng loang gợn tròn
Vẻ hồ càng đẹp càng tôn
Sao in lấp lánh chờn vờn bóng chim
Nếu như lả lướt bay tìm
Những nguồn nước mới cánh chim vẫy vùng
Ướt lông cánh vỗ nước rung
Nhuộm nâu mây nước cùng chung một màu

Chim ưng là kẻ địch cừu
Lông bay tơi tả đương đầu thiên nga
Vết thương in sóng gợn xa
Hồ dâng vẫn cát, cát nhoà chân mây
Nên chi tống tiễn vừa đây
Cảm như run rẩy ngất ngây tâm thần
Tinh anh ánh sáng nhạt dần
Vút cao lịm hẳn trong tầng mây xinh
Tương lai nào nữa hỡi mình
Không thăng không giảm mòn dần chiếc thân
Chẳng thèm vật lộn tử thần
Một hơi ly hận lìa trần qua mau
Tim nàng thấm giọt lệ đầu
Chim kia cũng thế sắc màu còn thua
Như chim cánh ủ giấc mơ
Chán chường nặng gối tuổi thơ sớm rời!

Nhắc chi cảnh ấy xa vời
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Trong lòng đất lạnh vùi sâu
Mười lăm năm đúng ai đâu khóc nàng
Lãng quên thêm tấm màn tang
Bao trùm cả đến con đường đạp thanh
Còn ai đọc tấm bia xanh
Còn ai tưởng nguyện, ngoài tình riêng tôi
Trong khi ngược lại dòng đời
Vấn tâm nào biết bao người còn đâu
Mà hình quý mến in sâu
Trong lòng tôi lặn nhiều sao lắm rồi
Nàng là thứ nhất các ngôi
Còn lưu ánh dịu sáng ngời nơi tôi

Nhắc chi cảnh ấy xa vời
Mặc cho sóng gió thả lời nỉ non
Về đây hỡi những ý buồn
Ưng mơ, ta chẳng ưng tuôn lệ sầu

Cây gai sắc lá úa màu
Công trình duy nhất xanh cao tặng nàng
Gió lay nắng cháy thân tàn
Gợi niềm thương tiếc ngập tràn tâm can
Mọc trên núi đá trơ gan
Hắt hiu nên chẳng tán tàn bóng cao
Bụi đường trắng lá cành xiêu
Răng cừu còn gặm tiêu điều thân cây
Xuân về hoa nở kể ngày
Vừa khoe tuyết trắng gió lay hoa tàn
Trước khi hoa toả nhuỵ hương
Thú đời chưa toả tim vàng mảy may
Cánh chim đậu lả cành cây
Bỗng lên tiếng hót buồn thay nỗi niềm!
Ôi! hoa sáng nở tối tàn
Hỏi đâu lành đất cải hoàn đời hoa?

Ngược dòng thời khắc đã qua
Tương tư như giục hồn ta thở dài
Cánh hồn, cánh ý, theo bay
Ta đây muốn khóc lệ đầy trái tim

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